Un asceiste du Loiret au marathon de Tours

publié le 22 septembre 2015

Après avoir marché en famille, quelques kilomètres lors du rallye pédestre à Meung sur Loire le samedi, notre collègue de la DDCS Nicolas Texier s’est lancé sur le marathon de Tours le dimanche.

Un week-end sportif donc pour Nicolas qui nous a fait un petit retour sur son expérience tourangelle

Il nous livre tout d’abord sa recette pour réaliser un marathon

Avant de commencer la recette, pensez à rassembler les ingrédients suivants :

- une paire de baskets 6 mois d’usage : neuve, elle fait des ampoules, trop ancienne, elle fait aussi mal aux pieds
- un short ou un trois/quarts
- une montre connectée satellite, pour suivre les évolutions de cadence
- des lunettes pour éviter les insectes (une mouche dans l’oeil, c’est trois jours avec un regard de lapin)
- des tubes de gel citron (c’est peu ragoûtant, mais ça évite les crampes)

Prenez tout d’abord une bonne dose de préparation, commençant 4 mois auparavant, à hauteur de 3 sorties par semaine, dont une longue (entre 1h30 et 2h15)
Mélanger avec beaucoup de pâtes, la veille, voir le matin même de la course au petit-déjeuner
Rajoutez une pincée d’inconscience (entre le 30ème kilomètre et jusqu’au 40ème, la notion de plaisir est très limité)
N’oubliez surtout pas le mental, qui joue un rôle primordial
Enfin, certaines recettes ajoutent un côté revanchard, pour les plus acharnés, c’est à dire ceux qui en sont à plusieurs marathons et qui cherchent non pas à finir, mais à améliorer un temps

La montre est essentielle, et permet de maintenir une cadence ; si on vise 4 heures, on sait qu’il faut 5 minutes 41 secondes pour faire un kilomètre ; bon, là c’est raté de peu, 4h03. Pour le côté mental, rien de tel qu’un meneur d’allure qui vous talonne ; sur un marathon comme Tours, il y a des sas, où l’on se positionne en fonction du temps espéré ; le meneur d’allure s’est rapproché au 16ème, au 22ème, et m’a finalement dépassé au 33ème.

Bon, au final, Nicolas termine 1200ème sur environ 2000 coureurs, mais l’essentiel, comme toujours, est de participer.