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La situation actuelle : quelles sont clairement les attentes de l’Administration s’agissant de la vie associative ?

publié le 3 mars 2010 (modifié le 27 mars 2010)
  • nos efforts n’obtiennent pas vraiment d’échos significatifs ;
  • plus de reconnaissance affirmée de notre mouvement ;
  • suppression de moyens de fonctionnement ;
  • pas de prise de position de la part du Ministère ni de directives claires, voire désinformations ;
  • incohérence et incertitude pour l’avenir de l’action sociale au sein du Ministère.

Désengagement de notre Ministère vis à vis des ASCEE et de notre fédération, posté le 03 mars 2010 à 11h05

Vachet Stephane président ASCEE 2A

"J’ai le sentiment que les difficultés rencontrées par notre mouvement associatif dans son ensemble vis à vis de nos interlocuteurs en administration centrale ne sont pas le fruit du hasard mais d’une réflexion concertée (mais non encore avouée) visant à nous lacher purement et simplement. Les exemples sont nombreux : plus de lien visible facilement sur l’intranet du Ministere, des propositions de tarifs qui arrivent directement de la centrale aux SG des services déconcentrés ( qui les renvoient ou non vers les ASCEE), des credits pour les unités d’accueils tres difficilement mobilisables.

En gros, on a l’impression que mis à part une cellule psychologique et une cellule de prévention du suicide nous n’avons plus droit à rien d’autre !

Face à ce sentiment il est PRIMORDIAL QUE NOTRE MINISTRE PRENNE POSITION DE MANIERE CLAIRE POUR NOUS AFFIRMER SON SOUTIEN ET LE FAIRE SAVOIR A SES SERVICES TANT CENTRAUX QUE DECONCENTRES.

D’autant plus que ce que nous proposons relève de la stratégie du Gagnant-Gagnant : notre esprit d’ouverture pour accueillir tout le monde, anciens comme nouveaux, traduit dans les faits par la modification de nos statuts est pour le Ministére un gage d’une acculturation commune accélérée."

Ressentit des discours des directeurs :"Chacun chez soi… !", posté le 03 mars 2010 à 14h45

Laurie RIO, Présidente de l’ASCEE 51

"Suite à la restructuration de la DREAL, DDE…, les directeurs tiennent un discours de séparation administrative. Les agents participant aux activités de l’association doivent être bien identifiés par service et structure. Le décompte des frais de fonctionnement de l’ASCEE doit être identifiable pour chaque administration. Les autorisations d’absences sont données sur justificatifs écrits et argumentés.
J’ai l’impression qu’ils nous divisent pour mieux régner : ils nous mettent des bâtons dans les roues jusqu’à ce que les volontaires laissent tomber leurs actions. La dernière intervention en date est l’arrêt d’autorisation d’absence des agents du parc, qui sont passés au Conseil Général, pour participer aux réunions du comité. Le directeur adjoint me demande même de modifier mes statuts pour ne plus pouvoir accueillir les ex agents de la DDE, et faire table rase de notre historique…

Je pense que la réorganisation est difficile pour tous les agents, qui essaient de se raccrocher à des valeur sures, comme les ASCEE. Les directeurs doivent bien comprendre leur sentiment et être patients. Ce serait bien que le ministère puisse leur faire passer ce message !"

Du soutien et des directives claires, posté le 03 mars 2010 à 22h14

OSTER Julien - Coger Rhône-Alpes

"Restrictions budgétaires, réductions drastiques des effectifs, une majorité de nos responsables (directeurs, SG, …) sont - par la force des choses - devenus plus soucieux de gestion que de relations humaines au sein des services. Sans aller jusqu’à la caricature évoquée par Stéphane, qui ne me choque pas, il est vrai que nous sommes confrontés, dans certains de nos services, à une indifférence croissante, pour ne pas dire du mépris.
L’absence de directives claires laisse actuellement la place à toutes sortes de dérives de la part d’une partie de l’encadrement.
C’est effectivement de l’affirmation d’un soutien clair, au plus haut niveau du Ministère, dont nous avons besoin, mais aussi de la mise en oeuvre d’un suivi - un observatoire partenarial n’avait-il pas été évoqué ? - afin que l’administration centrale qui donne les instructions et la FNASCEE puissent s’assurer de leur bonne application localement.
Il est quand même bien dommage que le Ministre n’ait toujours pas, depuis son installation, rencontré les représentants de la FNASCEE. sait-il seulement que nous existons ?"

Et j’en passe une autre couche, posté le 08 mars 2010 à 09h12

Michel Lespinasse. Président du lot 46

"Malgré les efforts fait localement lors de la création de DDEA, (nous avions la joie d’en avoir la primeur), suite à la création de la première ASCET qui nous a valu de la part de la FNASCEE des problèmes car nous étions allé trop vite, mais nous ne regrettons rien. La Direction de la DDEA de l’époque nous en avait remercié car nous avions contribué à la réussite de la fusion, si l’on peut appeler ceci fusion, car je l’appellerais plutôt rapprochement de service. Nous ne faisons pas le même métier avec nos collègues du MAP, sauf en ingénierie dont la cause est entendue. Bref.

Et bien aujourd’hui, notre direction veut carrément nous priver de local sous prétexte que celui ci doit être refilé, à l’encontre de toute légalité car pas d’usage Parc, au CG lors du transfert du Parc au CG. Et elle nous affirme qu’elle se fout complètement de notre devenir.

Encore un exemple qui montre que nous sommes, depuis quelques années la 5ème roue du carrosse, au local comme au national. Il me parait urgent de réagir et de le faire en nombre. Il faut absolument que le Ministre en personne se mouille et reconnaisse notre action.

Seul lui peut encore peut être sauver la face, notre face, et bien sûr celle des agents que nous représentons.

Attention danger car à mon avis, l’action est concertée et de grande envergure manifestement. Nos petits directeurs locaux se sentent maintenant soutenus. Quel est l’avis personnel des membres de la FNASCEE???"

Tout ne peut pas être perdu, posté le 08 mars 2010 à 20h41

Julien OSTER - DR Rhône-Alpes - VP Culture ASCEE 26

"Je crois que malgré la situation effectivement très préoccupante, il reste toutefois des chefs de service encore totalement acquis à notre cause, qui, malgré la pression du discours dominant non seulement apportent encore tout leur soutien, mais aussi considèrent encore les ASCEE comme des partenaires à part entière de la construction et indispensables au bon fonctionnement des services. Ne peut-on pas se rapprocher de ces personnes afin qu’ils témoignent de leur expérience et expriment l’intérêt qu’ils trouvent dans un partenariat respectueux entre les services et les ASCEE ?
Je ne veux pas croire que, malgré les contraintes qui sont les leurs aujourd’hui, nos directeurs prennent facilement la responsabilité devant nos milliers d’adhérents de bafouer 40 de vie associative à laquelle ils ont parfois activement pris part."

non à la robotisation de l’administration, posté le 10 mars 2010 à 21h57

christelle sauvestre - ASCEE 32

"la réforme de l’administration se poursuit,les ministères techniques sont sur la sellette, toutes les strates du personnel sont touchées ( du ministre au simple agent que je suis…)
Chacun cherche une place pérenne..
C’est pourquoi le chacun pour soi prime, l’individualisme est maitre et cela se ressent au sein du notre ministère.
Nos communautés de travail sont mises en place maintenant localement, il nous appartient de bousculer nos directeurs et de leur demander une véritable politique sociale managériale associant tous les acteurs sociaux locaux.
bien sûr, cela est vrai qu’il faut faire des concessions ( diminution de subventions, négociations plus âpres sur les autorisations d’absence..) mais courbons le dos et continuons à occuper le terrain.
Nos directeurs ont conscience de notre proximité avec nos collègues, ils vont avoir besoin de nous pour recréer ce lien professionnel et remettre leur structure en marche et ainsi répondre aux directives et objectifs du ministère.
De plus, nos actions locales sont une force pour la fnascee, pour négocier notre primauté au sein du ministère.
soyons motivés et actifs ! et ayons confiance."

Occupons le terrain pour être incontournables., posté le 17 mars 2010 à 22h51

Philippe Asselin, Co-Président ASCEE 37, DRS Centre.

"Je ne pense pas que les chefs de services ont reçu des instructions visant à nous " empêcher " de fonctionner. Je pense au contraire qu’ils sont comme nous dans l’ignorance des intentions du ministère à notre sujet, et qu’en conséquence ils agissent avec nous comme avec leurs différents services, avec plus ou moins de zèle ou de retenue suivant leur sensibilité.

La situation n’est pas favorable pour le ministère, pour ses services et ses missions. Alors il est évident que pour nos associations, qui ne sont clairement pas une priorité, cette situation ne peut être que difficile. Mais nous ne subissons que ce que les services subissent eux même.

Certains chefs de service sont conscient de notre action, de son utilité et nous font part de leur soutien que je pense sincère au regard de la continuité de l’aide qu’ils nous apportent. Ce n’est évidement pas le cas partout, mais attention aux généralités et aux conclusions trop rapides concernant les intentions du ministère.

Je rejoins Christelle quand elle nous invite à " occuper le terrain " Le(s) ministère(s) devra(ont) forcement à moment ou un autre se positionner sur sa(leur) politique sociale et désigner les structures qui en auront la charge. Sans être dans une démarche de recherche de reconnaissance, faisons en sorte d’être, à ce moment la, incontournable, en étant la structure en place, active, organisée et qui aura su s’adapter et accompagner les évolutions."

Quel avenir pour les arbres de Noël ?, posté le 25 mars 2010 à 22h22

Philippe SERGENT Président de l’ASCEE 28

"La récente décision prise par le CLAS de la DIR d’organiser un arbre de Noël en 2010 pour l’ensemble de ses agents peut laisser planer quelques doutes sur notre rôle au sein de l’action sociale. Cette décision a été prise sans aucune concertation préalable ni aucun respect des directives ministérielles, ni des conventions locales.
Conformément à la convention signée avec le DDE, le DIR/NO, le DRE, l’ASCEE 28 avait parmi ses missions, l’organisation de l’arbre de Noël pour tous les enfants des agents du MEDDM travaillant dans le département y compris les agents de la DIR/NO.
Après de multiples échanges, avec le CLAS et le SG, la réponse définitive vient de me parvenir :

Comme vous le savez, la DGPA, en décidant la création dans chaque DIR d’un comité local d’action sociale a de fait entériné l’existence d’une structure en propre habilitée à mettre en place des actions collectives sur un périmètre beaucoup plus large que celui des départements. Si l’instruction suggérait la mutualisation de certaines actions collectives, elle ne l’imposait toutefois pas. Le débat sur la mutualisation de proximité, notamment de l’arbre de Noel, a naturellement eu lieu au sein du CLAS. Pour les arbres de Noel 2008 et 2009, les organisations en place ont été maintenues à la demande de la DIR, en revanche le CLAS s’est prononcé en faveur d’un arbre de Noel non mutualisé pour 2010.
Même si la DIR reste bien entendu en charge de l’action sociale collective pour ses agents, celle-ci doit naturellement s’exercer en collaboration avec son CLAS. C’est pour cette raison qu’il ne m’a pas paru souhaitable de remettre en cause l’orientation prise par le CLAS pour le prochain arbre de Noel, quels que soient l’expérience et le savoir faire reconnus des ASCEE en la matière.
Il est apparu également que, petit à petit, les liens professionnels entre agents de services différents dont certains sont aujourd’hui en profonde mutation devenaient petit à petit plus distendus sur certains territoires de la DIR NO.

En conclusion : Quel est l’intérêt des conventions ou des directives ministérielles si personne ne se sent obligé de respecter ses engagements ?"

Quand la "couleur passion" devient rouge !, posté le 24 mars 2010 à 17h47

Cathy Tagliaferri - Présidente ASCEE 13

"L’organisation des services de l’Etat a subi depuis 2007 de véritables révolutions. Au niveau national, le MEEDDM a été créé en regroupant des agents de l’ex Equipement, de l’ex-Ecologie et de l’ex-Industrie

Au niveau régional, les DREAL sont créées sur la base du niveau national sans oublier le transfert d’agents vers les DIRECCTE. D’ici quelques semaines, seront créées officiellement les DIRM. 

Au niveau départemental, les services sont regroupés sous l’autorité du 1er ministre, les agents pouvant donc se situer dans les DDT(M), DDCS, DDPP, Préfecture.

Des services spécifiques mutualisant ou intégrant les moyens support sont également créés (PSI, plate-forme CHORUS…).

Le paysage administratif a donc connu une forte mutation qui nécessitera plusieurs années de consolidation. Ces mutations ont très nettement détérioré le lien social et associatif.
Les comportements des uns et des autres se trouvent de plus en plus confrontés aux postures professionnelles : le niveau régional pilote, le niveau départemental applique, les pôles supports intégrés sont des services prestataires. Ce big-bang se trouve renforcé par la diminution des effectifs et des moyens de fonctionnement : il faut rationaliser. La rationalisation ne suffit pas, c’est aussi la remise en cause des principes de fonctionnement et des acquis des ministères d’origine qui sont ébranlés.

J’aurai pu penser que le secteur social (CLAS, MGET..) et le secteur associatif (ASCEE, ASMA..) puissent être des vecteurs de rapprochement des cultures dans les services. Dans le secteur associatif, il n’y a jamais eu de distinction, pour les chefs lieux de région, entre les agents situés au niveau régional et les agents du niveau départemental.

Malheureusement, la réalité est toute autre : au niveau régional, fleurissent, me semble-t-il des associations spécifiques DREAL ou autres sur les champs identiques de l’ASCEE et subventionnées localement.
Au niveau départemental, les services ne dépendent plus du MEEDDM et peuvent coexister deux ou trois ssociations dans les mêmes services sur des champs identiques.

Dans le même temps, le MEEDDDM a reconduit sa pleine et entière confiance à la FNASCEE. Toutefois, cet acte n’est pas suivi d’effets au plan local.

Notre congrès comporte par conséquent des enjeux importants :
la pérennité du réseau associatif dans les services du Ministère,
l’évolution du réseau des FNASCEE dans les services départementaux.

Il est primordial de faire acter que :

l’ASCEE est l’association du MEEDDM, que tous les agents MEEDDM peuvent y adhérer et que l’association est ouverte aux agents issus d’autres ministères en poste dans les services DREAL ; tous les services du MEEDDM doivent respecter ce principe et aucune dérive ne peut être acceptée.

Il faut une stratégie claire de la FNASCEE et un pilotage fort.

les ASCEE doivent être maintenues dans le réseau départemental en recherchant une mutualisation renforcée par exemple sous la forme d’unions avec les associations historiques des ministères."

incompréhension ou indifférence ?, posté le 25 mars 2010 à 17h37

Françoise PHULPIN - Présidente ASCEE 88

"Comment continuer à oeuvrer quand un directeur issu de l’ex DDAF qui ne comprend pas ce que représente l’ASCEE et ne cesse de comparer le CLAS à l’ASMA ? Tout ce que l’ASCEE fait : c’est bien ! mais, le faire le we c’est mieux et surtout, (le message est clair) ne rien demander à l’administration ! Comment continuer à fonctionner sans le permanent à mi-temps depuis 20 ans, parti à la retraite fin 2009, que la direction ne veut pas remplacer.
Il faut se battre tous les jours pour affirmer la nécessité de notre existence ! Se battre encore pour conserver un bureau dans la restructuration suite à la fusion ! Alors, je vous assure qu’il faut la foi pour continuer. Et là, heureusement qu’il y a les autres ascee, les copains, pour redonner le moral et le courage de continuer. A noter, tout de même, l’excellente entente avec les dirigeants de l’ASMA avec lesquels nous avons décidé de travailler ensemble en toute intelligence pour tous les agents de la DDT."