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Je ne pense pas que les chefs de services ont reçu des instructions visant à nous " empêcher " de fonctionner. Je pense au contraire qu’ils sont comme nous dans l’ignorance des intentions du ministère à notre sujet, et qu’en conséquence ils agissent avec nous comme avec leurs différents services, avec plus ou moins de zèle ou de retenue suivant leur sensibilité.
La situation n’est pas favorable pour le ministère, pour ses services et ses missions. Alors il est évident que pour nos associations, qui ne sont clairement pas une priorité, cette situation ne peut être que difficile. Mais nous ne subissons que ce que les services subissent eux même.
Certains chefs de service sont conscient de notre action, de son utilité et nous font part de leur soutien que je pense sincère au regard de la continuité de l’aide qu’ils nous apportent. Ce n’est évidement pas le cas partout, mais attention aux généralités et aux conclusions trop rapides concernant les intentions du ministère.
Je rejoins Christelle quand elle nous invite à " occuper le terrain " Le(s) ministère(s) devra(ont) forcement à moment ou un autre se positionner sur sa(leur) politique sociale et désigner les structures qui en auront la charge. Sans être dans une démarche de recherche de reconnaissance, faisons en sorte d’être, à ce moment la, incontournable, en étant la structure en place, active, organisée et qui aura su s’adapter et accompagner les évolutions.
Voilà un peu plus de 10 ans que je travaille au ministère, à l’époque Ministère de l’Équipement ! Au fil des mutations et des concours, j’ai changé de villes, de missions, de collègues, le ministère a changé de nom …mais une chose est demeurée constante : la présence des ASCEE au sein des services ! Elles sont là comme un vrai repère ! On peut compter sur elles pour s’intégrer dans une nouvelle communauté de travail, mais aussi dans un nouvel environnement départemental et régional. Visites et excursions pour découvrir la culture locale ; challenges sportifs, où l’on peut même retrouver les anciens collègues ; entraide, avec les offres de séjours en unité d’accueil et les arbres de noël … et c’est grâce à leur organisation en réseau, en fédération nationale que c’est tout cela est possible. Les ASCEE doivent absolument rester ce repère !
la réforme de l’administration se poursuit,les ministères techniques sont sur la sellette, toutes les strates du personnel sont touchées ( du ministre au simple agent que je suis…)
Chacun cherche une place pérenne..
C’est pourquoi le chacun pour soi prime, l’individualisme est maitre et cela se ressent au sein du notre ministère.
Nos communautés de travail sont mises en place maintenant localement, il nous appartient de bousculer nos directeurs et de leur demander une véritable politique sociale managériale associant tous les acteurs sociaux locaux.
bien sûr, cela est vrai qu’il faut faire des concessions ( diminution de subventions, négociations plus âpres sur les autorisations d’absence..) mais courbons le dos et continuons à occuper le terrain.
Nos directeurs ont conscience de notre proximité avec nos collègues, ils vont avoir besoin de nous pour recréer ce lien professionnel et remettre leur structure en marche et ainsi répondre aux directives et objectifs du ministère.
De plus, nos actions locales sont une force pour la fnascee, pour négocier notre primauté au sein du ministère.
soyons motivés et actifs ! et ayons confiance
Je crois que malgré la situation effectivement très préoccupante, il reste toutefois des chefs de service encore totalement acquis à notre cause, qui, malgré la pression du discours dominant non seulement apportent encore tout leur soutien, mais aussi considèrent encore les ASCEE comme des partenaires à part entière de la construction et indispensables au bon fonctionnement des services. Ne peut-on pas se rapprocher de ces personnes afin qu’ils témoignent de leur expérience et expriment l’intérêt qu’ils trouvent dans un partenariat respectueux entre les services et les ASCEE ?
Je ne veux pas croire que, malgré les contraintes qui sont les leurs aujourd’hui, nos directeurs prennent facilement la responsabilité devant nos milliers d’adhérents de bafouer 40 de vie associative à laquelle ils ont parfois activement pris part.
Faire des efforts pour accompagner le changement est une chose, mais ces efforts seront vains si ils ne sont pas accompagnés d’une reconnaissance de notre administration, et notamment de notre Ministre en premier lieu.
Pourquoi la FNASCEE n’a t-elle jamais pu rencontrer le Ministre??
Faut il encore se faire des illusions?
Je pense que ces efforts que nous sommes prêts à faire, ou même que nous avons déjà engagés, n’intéressent pas grand monde. Nos adhérents sont ils mobilisés?? Je n’en suis pas sûr !
L’administration se fout de nous. Alors quel devenir pour notre mouvement?
Il me semble que nous devons nous positionner de façon plus vigoureuse face à nos dirigeants des administrations. Une lutte est en train de s’engager. Nous devons nous préparer à ça.
Nous devons être une force face aux volontés destructrices de nos instances administratives. Elle ne peut passer que par un regroupement de nos forces.
J’arrête là mon langage guerrier qui me fait peur !! Quel optimisme débordant. Je ne me reconnais plus !!!!!
Malgré les efforts fait localement lors de la création de DDEA, (nous avions la joie d’en avoir la primeur), suite à la création de la première ASCET qui nous a valu de la part de la FNASCEE des problèmes car nous étions allé trop vite, mais nous ne regrettons rien. La Direction de la DDEA de l’époque nous en avait remercié car nous avions contribué à la réussite de la fusion, si l’on peut appeler ceci fusion, car je l’appellerais plutôt rapprochement de service. Nous ne faisons pas le même métier avec nos collègues du MAP, sauf en ingénierie dont la cause est entendue. Bref.
Et bien aujourd’hui, notre direction veut carrément nous priver de local sous prétexte que celui ci doit être refilé, à l’encontre de toute légalité car pas d’usage Parc, au CG lors du transfert du Parc au CG. Et elle nous affirme qu’elle se fout complètement de notre devenir.
Encore un exemple qui montre que nous sommes, depuis quelques années la 5ème roue du carrosse, au local comme au national. Il me parait urgent de réagir et de le faire en nombre. Il faut absolument que le Ministre en personne se mouille et reconnaisse notre action.
Seul lui peut encore peut être sauver la face, notre face, et bien sûr celle des agents que nous représentons.
Attention danger car à mon avis, l’action est concertée et de grande envergure manifestement. Nos petits directeurs locaux se sentent maintenant soutenus. Quel est l’avis personnel des membres de la FNASCEE??
Restrictions budgétaires, réductions drastiques des effectifs, une majorité de nos responsables (directeurs, SG, …) sont - par la force des choses - devenus plus soucieux de gestion que de relations humaines au sein des services. Sans aller jusqu’à la caricature évoquée par Stéphane, qui ne me choque pas, il est vrai que nous sommes confrontés, dans certains de nos services, à une indifférence croissante, pour ne pas dire du mépris.
L’absence de directives claires laisse actuellement la place à toutes sortes de dérives de la part d’une partie de l’encadrement.
C’est effectivement de l’affirmation d’un soutien clair, au plus haut niveau du Ministère, dont nous avons besoin, mais aussi de la mise en oeuvre d’un suivi - un observatoire partenarial n’avait-il pas été évoqué ? - afin que l’administration centrale qui donne les instructions et la FNASCEE puissent s’assurer de leur bonne application localement.
Il est quand même bien dommage que le Ministre n’ait toujours pas, depuis son installation, rencontré les représentants de la FNASCEE. sait-il seulement que nous existons ?
Dans le modèle de société qui met en avant la recherche du gain immédiat, l’uniformisation et l’individualisme et qui donne la priorité à la gestion financière sur la valorisation de l’humain, nos associations - et notre fédération -, qui défendent des valeurs de solidarité, de développement personnel et de promotion du lien social au sein de la communauté de travail apparaissent sans doute comme anachroniques, pour ne pas dire gênantes.
Pour autant, notre Ministère est celui du Développement Durable : or on a tendance à trop souvent oublier que le développement durable n’est pas que la seule préoccupation environnementale : c’est un modèle de société dans lequel s’harmonisent et s’équilibrent les sphères environnementales, économiques et … sociales.
Notre mouvement associatif dispose donc d’atouts incontestables pour participer, au sein du MEEDDM, à une déclinaison dans la fonction publique d’un véritable projet durable au service de l’ensemble de la communauté de travail.
Puisse le Ministre nous entendre et nous prouver que son Ministère n’a pas de Développement Durable que le nom …
Suite à la restructuration de la DREAL, DDE…, les directeurs tiennent un discours de séparation administrative. Les agents participant aux activités de l’association doivent être bien identifiés par service et structure. Le décompte des frais de fonctionnement de l’ASCEE doit être identifiable pour chaque administration. Les autorisations d’absences sont données sur justificatifs écrits et argumentés.
J’ai l’impression qu’ils nous divisent pour mieux régner : ils nous mettent des bâtons dans les roues jusqu’à ce que les volontaires laissent tomber leurs actions. La dernière intervention en date est l’arrêt d’autorisation d’absence des agents du parc, qui sont passés au Conseil Général, pour participer aux réunions du comité. Le directeur adjoint me demande même de modifier mes statuts pour ne plus pouvoir accueillir les ex agents de la DDE, et faire table rase de notre historique…
Je pense que la réorganisation est difficile pour tous les agents, qui essaient de se raccrocher à des valeur sures, comme les ASCEE. Les directeurs doivent bien comprendre leur sentiment et être patients. Ce serait bien que le ministère puisse leur faire passer ce message !
J’ai le sentiment que les difficultés rencontrées par notre mouvement associatif dans son ensemble vis à vis de nos interlocuteurs en administration centrale ne sont pas le fruit du hasard mais d’une réflexion concertée (mais non encore avouée) visant à nous lacher purement et simplement. Les exemples sont nombreux : plus de lien visible facilement sur l’intranet du Ministere, des propositions de tarifs qui arrivent directement de la centrale aux SG des services déconcentrés ( qui les renvoient ou non vers les ASCEE), des credits pour les unités d’accueils tres difficilement mobilisables.
En gros, on a l’impression que mis à part une cellule psychologique et une cellule de prévention du suicide nous n’avons plus droit à rien d’autre !
Face à ce sentiment il est PRIMORDIAL QUE NOTRE MINISTRE PRENNE POSITION DE MANIERE CLAIRE POUR NOUS AFFIRMER SON SOUTIEN ET LE FAIRE SAVOIR A SES SERVICES TANT CENTRAUX QUE DECONCENTRES.
D’autant plus que ce que nous proposons relève de la stratégie du Gagnant-Gagnant : notre esprit d’ouverture pour accueillir tout le monde, anciens comme nouveaux, traduit dans les faits par la modification de nos statuts est pour le Ministére un gage d’une acculturation commune accélérée.