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Depuis 2007, notre Ministère le MEEDDM, est devenu le grand Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, … en charge du portage des politiques exemplaires de l’Etat : préserver l’environnement, énergie et climat, logement, transport et mer, prévention des risques. Quid de l’Etat exemplaire en matière de lien social durable au sein de la communauté de travail ?
Jusqu’alors l’expression du mot "durable" n’était pas évoquée - mais depuis 40 ans la FNASCEE et ses ASCEE au sein de notre ministère démontrent qu’elles oeuvrent dans le DURABLE pour le lien social, et aujourd’hui, où l’on évoque plus que jamais le mot "durable" notre Ministère se désengagerait-il vis à vis de notre Fédération et nos ASCEE ? Face au démantèlement des services d’où l’incertidude de notre devenir, nous avons un réel besoin d’une prise de position de notre ministère et de son exemplarité dans le lien social durable.
Depuis 17 ans j’oeuvre au sein de mon ASCEE sur nos trois piliers que sont le sport, la culture et l’entraide. Au travers des manifestations organisées depuis toutes ces années je vois non seulement l’agent, mais sa famille, ses enfants, se réjouir d’être ensemble, devenir amis, je vois les enfants grandir ensemble et rester amis, je vois les retraités heureux de rester parmi nous grâce à l’ASCEE, je vois des familles soulagées par nos actions d’entraide. Ce lien social que nous avons installé dans le durable depuis 40 ans donne une autre dimension dans les relations entre agents, rejaillit en positif au sein de notre travail et de nos services. Nous devons rester cette "amicale de personnel" seine et solide pour le bénéfice de tous.
bonjour,
je ne suis pas un grand orateur, je serai donc bref. Je rejoindrai sophie, j’y crois encore. Max (MARCOLINI) que je considère comme mon "père" spirituel, qui sort de mon bureau, m’a donné depuis tant d’ années cette envie de jouer ce lien social avec nos collègues. Cette année, nous avons fait encore plus de manifestations, pour faire plaisir à nos adhérents. Et l’essentiel, c’est la joie que nous apportons aux participants à nos manifestations et surtout à leurs enfants. Alors, je dis, continuons à leur faire plaisir. J’ai peut-être la chance d’être encore entendu par ma proche administration, je sais que nous ne sommes pas tous voués à la même enseigne, mais il faut continuer, il ne faut pas renoncer et peu-être serons nous entendus.
Je suis dans la fonction publique depuis 29.5 ans. Mais à l’Equipement que depuis 4.5 ans. Et déjà de mauvaises habitudes pour certains, puisque j’ai gardé l’emploi du mot EQUIPEMENT…..
Dans mon ancien ministère, la Défense, existent ou non des amicales, mais ce sont des entités isolées, qui n’ont pas l’avantage d’être regroupées en fédération nationale.
A l’heure actuelle, nous avons cet avantage d’EXISTER encore, au niveau local, regional et national. C’est unr force. Lorsque je suis arrivée à l’Equipement, à l’époque à la DDE 94, la présence de l’ASCEE a été primordiale pour moi. Cela m’a permis "d’intégrer" et d’être intégrée plus rapidement dans mon nouvel univers. Quelques temps plus tard, me voilà présidente à l’ENTE d’Aix en Provence. Après un sondage, voilà quelques remarques de nos adhérents :
– bravo pour l’accès au centre aéré du CETE, cela m’a enlevée une sacré épine du pied
– heureusement que les unités d’accueil existent, car sinon, je ne partirai jamais en vacances
– la billèterie, sympa, je peux "m’évader" à moindre frais
– la section entraide est d’un grand secours….
Il est PRIMORDIAL de continuer d’exister.
Voici un extrait de l’article de Cathy Tagliferry, présidente ASCEE 13, que je me permet de citer ici, car c’est le reflet de notre pensée !! :
"Il est primordial de faire acter que :
l’ASCEE est l’association du MEEDDM, que tous les agents MEEDDM peuvent y adhérer et que l’association est ouverte aux agents issus d’autres ministères en poste dans les services DREAL ; tous les services du MEEDDM doivent respecter ce principe et aucune dérive ne peut être acceptée.
Il faut une stratégie claire de la FNASCEE et un pilotage fort.
les ASCEE doivent être maintenues dans le réseau départemental en recherchant une mutualisation renforcée par exemple sous la forme d’unions avec les associations historiques des ministères."
Nous avons encore la chance d’avoir un bureau et une salle à mettre à disposition de nos adhérents ce qui n’est pas le cas pour tout le monde. Il faut absolument que le service continue à nous soutenir pour que l’on puisse vivre. De plus, nous n’avons pas de permanent et les décharges d’activités sont indispensables pour la tenue correcte de la comptabilité et le temps passé à contacter nos divers interlocuteurs (traiteurs, transporteurs, musées, parc d’attractions, presse, élus locaux…). Pour ma part, je trouve très enrichissant de pouvoir proposer des activités à mes collègues de travail et de les partager avec eux. Nous avons de très bons retours (soirée jeux, randonnées raquettes l’hiver week-end rando en été etc.). Que ce serait dommage de perdre ce lien social avec les agents du Ministère !
Je garde espoir.
Sophie VERWAERDE
Présidente de l’ASCEE 05
La récente décision prise par le CLAS de la DIR d’organiser un arbre de Noël en 2010 pour l’ensemble de ses agents peut laisser planer quelques doutes sur notre rôle au sein de l’action sociale. Cette décision a été prise sans aucune concertation préalable ni aucun respect des directives ministérielles, ni des conventions locales.
Conformément à la convention signée avec le DDE, le DIR/NO, le DRE, l’ASCEE 28 avait parmi ses missions, l’organisation de l’arbre de Noël pour tous les enfants des agents du MEDDM travaillant dans le département y compris les agents de la DIR/NO.
Après de multiples échanges, avec le CLAS et le SG, la réponse définitive vient de me parvenir :
<quote>Comme vous le savez, la DGPA, en décidant la création dans chaque DIR d’un comité local d’action sociale a de fait entériné l’existence d’une structure en propre habilitée à mettre en place des actions collectives sur un périmètre beaucoup plus large que celui des départements. Si l’instruction suggérait la mutualisation de certaines actions collectives, elle ne l’imposait toutefois pas. Le débat sur la mutualisation de proximité, notamment de l’arbre de Noel, a naturellement eu lieu au sein du CLAS. Pour les arbres de Noel 2008 et 2009, les organisations en place ont été maintenues à la demande de la DIR, en revanche le CLAS s’est prononcé en faveur d’un arbre de Noel non mutualisé pour 2010.
Même si la DIR reste bien entendu en charge de l’action sociale collective pour ses agents, celle-ci doit naturellement s’exercer en collaboration avec son CLAS. C’est pour cette raison qu’il ne m’a pas paru souhaitable de remettre en cause l’orientation prise par le CLAS pour le prochain arbre de Noel, quels que soient l’expérience et le savoir faire reconnus des ASCEE en la matière.
Il est apparu également que, petit à petit, les liens professionnels entre agents de services différents dont certains sont aujourd’hui en profonde mutation devenaient petit à petit plus distendus sur certains territoires de la DIR NO.</quote>
En conclusion : Quel est l’intérêt des conventions ou des directives ministérielles si personne ne se sent obligé de respecter ses engagements ?
Comment continuer à oeuvrer quand un directeur issu de l’ex DDAF qui ne comprend pas ce que représente l’ASCEE et ne cesse de comparer le CLAS à l’ASMA ? Tout ce que l’ASCEE fait : c’est bien ! mais, le faire le we c’est mieux et surtout, (le message est clair) ne rien demander à l’administration ! Comment continuer à fonctionner sans le permanent à mi-temps depuis 20 ans, parti à la retraite fin 2009, que la direction ne veut pas remplacer.
Il faut se battre tous les jours pour affirmer la nécessité de notre existence ! Se battre encore pour conserver un bureau dans la restructuration suite à la fusion ! Alors, je vous assure qu’il faut la foi pour continuer. Et là, heureusement qu’il y a les autres ascee, les copains, pour redonner le moral et le courage de continuer. A noter, tout de même, l’excellente entente avec les dirigeants de l’ASMA avec lesquels nous avons décidé de travailler ensemble en toute intelligence pour tous les agents de la DDT.
L’organisation des services de l’Etat a subi depuis 2007 de véritables révolutions. Au niveau national, le MEEDDM a été créé en regroupant des agents de l’ex Equipement, de l’ex-Ecologie et de l’ex-Industrie
Au niveau régional, les DREAL sont créées sur la base du niveau national sans oublier le transfert d’agents vers les DIRECCTE. D’ici quelques semaines, seront créées officiellement les DIRM.
Au niveau départemental, les services sont regroupés sous l’autorité du 1er ministre, les agents pouvant donc se situer dans les DDT(M), DDCS, DDPP, Préfecture.
Des services spécifiques mutualisant ou intégrant les moyens support sont également créés (PSI, plate-forme CHORUS…).
Le paysage administratif a donc connu une forte mutation qui nécessitera plusieurs années de consolidation. Ces mutations ont très nettement détérioré le lien social et associatif.
Les comportements des uns et des autres se trouvent de plus en plus confrontés aux postures professionnelles : le niveau régional pilote, le niveau départemental applique, les pôles supports intégrés sont des services prestataires. Ce big-bang se trouve renforcé par la diminution des effectifs et des moyens de fonctionnement : il faut rationaliser. La rationalisation ne suffit pas, c’est aussi la remise en cause des principes de fonctionnement et des acquis des ministères d’origine qui sont ébranlés.
J’aurai pu penser que le secteur social (CLAS, MGET..) et le secteur associatif (ASCEE, ASMA..) puissent être des vecteurs de rapprochement des cultures dans les services. Dans le secteur associatif, il n’y a jamais eu de distinction, pour les chefs lieux de région, entre les agents situés au niveau régional et les agents du niveau départemental.
Malheureusement, la réalité est toute autre : au niveau régional, fleurissent, me semble-t-il des associations spécifiques DREAL ou autres sur les champs identiques de l’ASCEE et subventionnées localement.
Au niveau départemental, les services ne dépendent plus du MEEDDM et peuvent coexister deux ou trois ssociations dans les mêmes services sur des champs identiques.
Dans le même temps, le MEEDDDM a reconduit sa pleine et entière confiance à la FNASCEE. Toutefois, cet acte n’est pas suivi d’effets au plan local.
Notre congrès comporte par conséquent des enjeux importants :
– la pérennité du réseau associatif dans les services du Ministère,
– l’évolution du réseau des FNASCEE dans les services départementaux.
Il est primordial de faire acter que :
– l’ASCEE est l’association du MEEDDM, que tous les agents MEEDDM peuvent y adhérer et que l’association est ouverte aux agents issus d’autres ministères en poste dans les services DREAL ; tous les services du MEEDDM doivent respecter ce principe et aucune dérive ne peut être acceptée.
– Il faut une stratégie claire de la FNASCEE et un pilotage fort.
– les ASCEE doivent être maintenues dans le réseau départemental en recherchant une mutualisation renforcée par exemple sous la forme d’unions avec les associations historiques des ministères.
Il me semble d’abord utile de souligner la valeur "entraide" portée par les ASCEE. Cette notion se manifeste effectivement au travers de propositions concrètes comme des vacances offertes à des familles au budget limité, des appuis financiers ponctuels, des hébergements temporaires… Elle se traduit aussi en terme de soutien et de présence auprès d’agents et de leur famille traversant des phases difficiles.
Ce sont ces différentes postures qui font la richesse d’un partenaire comme l’ASCEE.
Ensuite, sur un plan collectif l’ASCEE s’implique et participe largement aux actions développées dans le cadre d’un dialogue social, souvent en lien avec d’autres partenaires (mutuelle, CLAS…)
Cette ouverture et cette cohérence dans les choix mis en oeuvre plaisent au personnel et seront poursuivis avec l’accueil des collègues d’autres administrations.
Il est essentiel que l’ASCEE maintienne son action d’accompagnement des agents et soit ainsi un gage de stabilité et de repère pour tous au milieu des restructurations.
L’ASCEE doit être garante des solidarités et porter haut cette valeur face à l’éclatement des services, aux individualismes.
Toutes ces raisons plaident pour le maintien d’ASCEE fortes et unies constituant ainsi un véritable partenaire social de la communauté de travail.
Pour répondre à Gisèle, j’ajouterai que toutes nos actions locales doivent faire l’objet d’une communication au travers des sites intranet des différents services pour marquer notre présence locale en tant qu’acteur social dans notre environnement de travail et aussi pour fédérer au sein de notre mouvement associatif des nouveaux collègues venus d’autres horizons de par ces retructurations. C’est ainsi que le rôle des ASCEE doit pouvoir marquer son empreinte au travers du tissu social.
Et j’associe également la FNASCEE dans ce besoin de reconnaissance.
En effet, je suis étonné de constater qu’un journal Fil-info destiné à l’ensemble des agents n’évoque à aucun moment les actions liées à ce collectif organisé en réseau sous (voir sans) l’égide de la FNASCEE.
- Tempête XYNTHIA : ne serait-il pas bon de retrouver dans le fil-info la mobilisation collective de notre mouvement associatif pour aider les ascee et leurs familles sinistrées?
- Séjours gratuits : pourquoi laisser sous silence que la FNASCEE grâce à ses associations locales participe chaque année au bonheur de famille qui sont dans la difficulté (et elles sont de plus en plus nombreuses) alors qu’un journal permettrait de faire connaître qu’un acteur social est là pour aider et soutenir les agents du ministère?
- Unités d’accueil : n’est ce pas illogique de communiquer au plan national sur cette offre (de nos structures installées et gérées depuis de nombreuses années par les ASCEE) ?
- Manifestations nationales : les régions françaises voient leurs populations venir apprécier les manifestations mises en oeuvre par les acteurs locaux avec le soutien de la la FNASCEE. Pourquoi laisser cela sous silence?
Il nous faut y réfléchir car nos valeurs et nos actions impactent effectivement notre communauté de travail, mais aussi la vie économique et sociale de nos régions. Ne restons pas muets…..
Même si le contexte est difficile, s’il nous semble que nous n’ayon s plus la même place qu’avant tous les changements qui ont affecté les services, que nous ayons envie parfois de baisser les bras, je pense que nous avons encore un rôle à jouer par rapport à toutes les personnes qui adhèrent ( même si leur nombre à grandement diminué), qui nous font confiance et qui comptent sur nous pour continuer à organiser des activités dans les trois domaines qui sont les nôtres, le sport, la culture et l’entraide, dans un esprit de convivialité. Mais pour pouvoir continuer à fonctionner correctrement, il faut que nous soyons soutenus, d’une part par notre administartion mais également par notre FEDERATION ; ne nous éparpillons pas en une multitude de noms qui ne serviraient qu’à désorienter nos adhérents et ceux qui désireraient le devenir. Combien de temps notre mouvement durera-t-il ? Qui va en décider ? Loin des débats suscités par les changements qui se mettent en place, nos adhérents comptent sur nous, ne les décevons pas !
Je ne pense pas que les chefs de services ont reçu des instructions visant à nous " empêcher " de fonctionner. Je pense au contraire qu’ils sont comme nous dans l’ignorance des intentions du ministère à notre sujet, et qu’en conséquence ils agissent avec nous comme avec leurs différents services, avec plus ou moins de zèle ou de retenue suivant leur sensibilité.
La situation n’est pas favorable pour le ministère, pour ses services et ses missions. Alors il est évident que pour nos associations, qui ne sont clairement pas une priorité, cette situation ne peut être que difficile. Mais nous ne subissons que ce que les services subissent eux même.
Certains chefs de service sont conscient de notre action, de son utilité et nous font part de leur soutien que je pense sincère au regard de la continuité de l’aide qu’ils nous apportent. Ce n’est évidement pas le cas partout, mais attention aux généralités et aux conclusions trop rapides concernant les intentions du ministère.
Je rejoins Christelle quand elle nous invite à " occuper le terrain " Le(s) ministère(s) devra(ont) forcement à moment ou un autre se positionner sur sa(leur) politique sociale et désigner les structures qui en auront la charge. Sans être dans une démarche de recherche de reconnaissance, faisons en sorte d’être, à ce moment la, incontournable, en étant la structure en place, active, organisée et qui aura su s’adapter et accompagner les évolutions.
Voilà un peu plus de 10 ans que je travaille au ministère, à l’époque Ministère de l’Équipement ! Au fil des mutations et des concours, j’ai changé de villes, de missions, de collègues, le ministère a changé de nom …mais une chose est demeurée constante : la présence des ASCEE au sein des services ! Elles sont là comme un vrai repère ! On peut compter sur elles pour s’intégrer dans une nouvelle communauté de travail, mais aussi dans un nouvel environnement départemental et régional. Visites et excursions pour découvrir la culture locale ; challenges sportifs, où l’on peut même retrouver les anciens collègues ; entraide, avec les offres de séjours en unité d’accueil et les arbres de noël … et c’est grâce à leur organisation en réseau, en fédération nationale que c’est tout cela est possible. Les ASCEE doivent absolument rester ce repère !
la réforme de l’administration se poursuit,les ministères techniques sont sur la sellette, toutes les strates du personnel sont touchées ( du ministre au simple agent que je suis…)
Chacun cherche une place pérenne..
C’est pourquoi le chacun pour soi prime, l’individualisme est maitre et cela se ressent au sein du notre ministère.
Nos communautés de travail sont mises en place maintenant localement, il nous appartient de bousculer nos directeurs et de leur demander une véritable politique sociale managériale associant tous les acteurs sociaux locaux.
bien sûr, cela est vrai qu’il faut faire des concessions ( diminution de subventions, négociations plus âpres sur les autorisations d’absence..) mais courbons le dos et continuons à occuper le terrain.
Nos directeurs ont conscience de notre proximité avec nos collègues, ils vont avoir besoin de nous pour recréer ce lien professionnel et remettre leur structure en marche et ainsi répondre aux directives et objectifs du ministère.
De plus, nos actions locales sont une force pour la fnascee, pour négocier notre primauté au sein du ministère.
soyons motivés et actifs ! et ayons confiance
Je crois que malgré la situation effectivement très préoccupante, il reste toutefois des chefs de service encore totalement acquis à notre cause, qui, malgré la pression du discours dominant non seulement apportent encore tout leur soutien, mais aussi considèrent encore les ASCEE comme des partenaires à part entière de la construction et indispensables au bon fonctionnement des services. Ne peut-on pas se rapprocher de ces personnes afin qu’ils témoignent de leur expérience et expriment l’intérêt qu’ils trouvent dans un partenariat respectueux entre les services et les ASCEE ?
Je ne veux pas croire que, malgré les contraintes qui sont les leurs aujourd’hui, nos directeurs prennent facilement la responsabilité devant nos milliers d’adhérents de bafouer 40 de vie associative à laquelle ils ont parfois activement pris part.
Faire des efforts pour accompagner le changement est une chose, mais ces efforts seront vains si ils ne sont pas accompagnés d’une reconnaissance de notre administration, et notamment de notre Ministre en premier lieu.
Pourquoi la FNASCEE n’a t-elle jamais pu rencontrer le Ministre??
Faut il encore se faire des illusions?
Je pense que ces efforts que nous sommes prêts à faire, ou même que nous avons déjà engagés, n’intéressent pas grand monde. Nos adhérents sont ils mobilisés?? Je n’en suis pas sûr !
L’administration se fout de nous. Alors quel devenir pour notre mouvement?
Il me semble que nous devons nous positionner de façon plus vigoureuse face à nos dirigeants des administrations. Une lutte est en train de s’engager. Nous devons nous préparer à ça.
Nous devons être une force face aux volontés destructrices de nos instances administratives. Elle ne peut passer que par un regroupement de nos forces.
J’arrête là mon langage guerrier qui me fait peur !! Quel optimisme débordant. Je ne me reconnais plus !!!!!
Malgré les efforts fait localement lors de la création de DDEA, (nous avions la joie d’en avoir la primeur), suite à la création de la première ASCET qui nous a valu de la part de la FNASCEE des problèmes car nous étions allé trop vite, mais nous ne regrettons rien. La Direction de la DDEA de l’époque nous en avait remercié car nous avions contribué à la réussite de la fusion, si l’on peut appeler ceci fusion, car je l’appellerais plutôt rapprochement de service. Nous ne faisons pas le même métier avec nos collègues du MAP, sauf en ingénierie dont la cause est entendue. Bref.
Et bien aujourd’hui, notre direction veut carrément nous priver de local sous prétexte que celui ci doit être refilé, à l’encontre de toute légalité car pas d’usage Parc, au CG lors du transfert du Parc au CG. Et elle nous affirme qu’elle se fout complètement de notre devenir.
Encore un exemple qui montre que nous sommes, depuis quelques années la 5ème roue du carrosse, au local comme au national. Il me parait urgent de réagir et de le faire en nombre. Il faut absolument que le Ministre en personne se mouille et reconnaisse notre action.
Seul lui peut encore peut être sauver la face, notre face, et bien sûr celle des agents que nous représentons.
Attention danger car à mon avis, l’action est concertée et de grande envergure manifestement. Nos petits directeurs locaux se sentent maintenant soutenus. Quel est l’avis personnel des membres de la FNASCEE??
Restrictions budgétaires, réductions drastiques des effectifs, une majorité de nos responsables (directeurs, SG, …) sont - par la force des choses - devenus plus soucieux de gestion que de relations humaines au sein des services. Sans aller jusqu’à la caricature évoquée par Stéphane, qui ne me choque pas, il est vrai que nous sommes confrontés, dans certains de nos services, à une indifférence croissante, pour ne pas dire du mépris.
L’absence de directives claires laisse actuellement la place à toutes sortes de dérives de la part d’une partie de l’encadrement.
C’est effectivement de l’affirmation d’un soutien clair, au plus haut niveau du Ministère, dont nous avons besoin, mais aussi de la mise en oeuvre d’un suivi - un observatoire partenarial n’avait-il pas été évoqué ? - afin que l’administration centrale qui donne les instructions et la FNASCEE puissent s’assurer de leur bonne application localement.
Il est quand même bien dommage que le Ministre n’ait toujours pas, depuis son installation, rencontré les représentants de la FNASCEE. sait-il seulement que nous existons ?
Dans le modèle de société qui met en avant la recherche du gain immédiat, l’uniformisation et l’individualisme et qui donne la priorité à la gestion financière sur la valorisation de l’humain, nos associations - et notre fédération -, qui défendent des valeurs de solidarité, de développement personnel et de promotion du lien social au sein de la communauté de travail apparaissent sans doute comme anachroniques, pour ne pas dire gênantes.
Pour autant, notre Ministère est celui du Développement Durable : or on a tendance à trop souvent oublier que le développement durable n’est pas que la seule préoccupation environnementale : c’est un modèle de société dans lequel s’harmonisent et s’équilibrent les sphères environnementales, économiques et … sociales.
Notre mouvement associatif dispose donc d’atouts incontestables pour participer, au sein du MEEDDM, à une déclinaison dans la fonction publique d’un véritable projet durable au service de l’ensemble de la communauté de travail.
Puisse le Ministre nous entendre et nous prouver que son Ministère n’a pas de Développement Durable que le nom …
Suite à la restructuration de la DREAL, DDE…, les directeurs tiennent un discours de séparation administrative. Les agents participant aux activités de l’association doivent être bien identifiés par service et structure. Le décompte des frais de fonctionnement de l’ASCEE doit être identifiable pour chaque administration. Les autorisations d’absences sont données sur justificatifs écrits et argumentés.
J’ai l’impression qu’ils nous divisent pour mieux régner : ils nous mettent des bâtons dans les roues jusqu’à ce que les volontaires laissent tomber leurs actions. La dernière intervention en date est l’arrêt d’autorisation d’absence des agents du parc, qui sont passés au Conseil Général, pour participer aux réunions du comité. Le directeur adjoint me demande même de modifier mes statuts pour ne plus pouvoir accueillir les ex agents de la DDE, et faire table rase de notre historique…
Je pense que la réorganisation est difficile pour tous les agents, qui essaient de se raccrocher à des valeur sures, comme les ASCEE. Les directeurs doivent bien comprendre leur sentiment et être patients. Ce serait bien que le ministère puisse leur faire passer ce message !
J’ai le sentiment que les difficultés rencontrées par notre mouvement associatif dans son ensemble vis à vis de nos interlocuteurs en administration centrale ne sont pas le fruit du hasard mais d’une réflexion concertée (mais non encore avouée) visant à nous lacher purement et simplement. Les exemples sont nombreux : plus de lien visible facilement sur l’intranet du Ministere, des propositions de tarifs qui arrivent directement de la centrale aux SG des services déconcentrés ( qui les renvoient ou non vers les ASCEE), des credits pour les unités d’accueils tres difficilement mobilisables.
En gros, on a l’impression que mis à part une cellule psychologique et une cellule de prévention du suicide nous n’avons plus droit à rien d’autre !
Face à ce sentiment il est PRIMORDIAL QUE NOTRE MINISTRE PRENNE POSITION DE MANIERE CLAIRE POUR NOUS AFFIRMER SON SOUTIEN ET LE FAIRE SAVOIR A SES SERVICES TANT CENTRAUX QUE DECONCENTRES.
D’autant plus que ce que nous proposons relève de la stratégie du Gagnant-Gagnant : notre esprit d’ouverture pour accueillir tout le monde, anciens comme nouveaux, traduit dans les faits par la modification de nos statuts est pour le Ministére un gage d’une acculturation commune accélérée.