Randonnée Mont Aigoual mai 2012
Publié le 23 mai 2012
Séjour au Mont Aigoual
La section rando a organisé un séjour dans les Cévennes pour le grand week-end de l’Ascension.
Les météorologues n’étaient pas optimistes et ne se sont malheureusement pas trompés dans leurs prévisions : le temps n’a pas été clément, mais n’a pas altéré notre bonne humeur et notre soif de découverte de cette belle région.
Départ de Nice le jeudi. Après un petit arrêt à Valleraugue pour voir le départ du sentier des « 4.000 marches » qui mène au sommet du Mont Aigoual avec 1.200 m de dénivelée sur 8 km seulement, nous avons préféré nous y rendre en voiture !
Le Mont Aigoual est le point culminant du Gard, à 1.565 m. d’altitude. La ligne de partage des eaux de pluie entre l’océan Atlantique et la Méditerranée traverse le plateau sommital. Il abrite une station météorologique, construite sur le modèle original d’un château fort, car ici, les conditions climatiques sont souvent extrêmes : le Mont Aigoual est un des endroits les plus arrosés de France, avec une moyenne de 240 jours de brouillard par an ! Nous avons eu de la chance ce jour-là, le temps était à peu près clair et nous a permis, dans un vent violent, de découvrir un magnifique panorama.
Nous avons ensuite rejoint notre hébergement, la résidence de vacances « Le pont du moulin » à Saint-Sauveur Camprieu. Lieu de séjour agréable, accueil très sympathique, nous en garderons un bon souvenir. Peut-être pas Josette et Didier qui n’avaient pas d’eau chaude dans leur salle de bains…. Nous nous souviendrons également de nos parties acharnées de flipper en bois où les garçons ont bien souvent dominé les filles… il faut bien l’avouer…
Deux petites rivières façonnent leur lit sur le plateau de Camprieu : le Trévezel et le Bonheur.
Le vendredi nous avons prévu une randonnée sur le « Sentier de la vallée du Bonheur » au départ du Lac du Bonheur, aménagé en amont du village. Là, nous n’avons pas échappé au brouillard mais, heureusement, en milieu d’après-midi, le temps s’est amélioré au point de nous permettre une partie de pétanque où les néophytes ont eu raison de leur Grand Maître Pierre !
Le samedi, le ciel était dégagé, au prix d’un vent très fort. Camprieu est célèbre par son site naturel : l’abîme de Bramabiau, que nous avons bien sûr visité, après une randonnée sur le « Sentier des morts ». Camprieu n’ayant ni église ni cimetière il fallait, et cela depuis le Moyen Age, descendre à dos d’homme les corps des défunts jusqu’à Saint-Sauveur des Pourcils, magnifique hameau autrefois le plus important de la commune. Suite à la bénédiction du cimetière de Camprieu en 1872, le chemin des morts fut abandonné et la végétation reprit ses droits jusqu’à sa réhabilitation par les services de l’ONF.
Le dimanche, la pluie nous a cueillis dès le réveil et ne nous a plus quittés jusqu’à notre retour à Nice. Mais, comme prévu, nous avons d’abord visité l’aven Armand. Après une descente en funiculaire, la visite nous a amenés à plus de 100 m. sous terre, à la découverte de l’un des plus purs joyaux de l’histoire de l’Humanité. On a pu admirer, grâce à une lumière aux effets changeants, la Forêt vierge et ses 400 stalagmites. La salle unique, féérique, pourrait par ses dimensions loger Notre-Dame de Paris. Exceptionnel !
Parmi les photos qui suivent vous pourrez voir la branche qui à cause du vent violent a failli assommer notre amis Sylvie qui heureusement a la tête dure.
Merci à Josette, Aurore et Sylvie pour les photos et à Sylvie pour le texte.