La randonnée des 11 et 12 mars à Guillaumes
Publié le 20 mars 2017
Week-end des 11 et 12 mars à Guillaumes : Tradition oblige, nous organisons comme chaque hiver un week-end de randonnée en raquettes dans la haute vallée du Var. Le point de chute pour la nuit sont les appartement du COS à Guillaumes, ce qui permet à ceux qui le peuvent (les chanceux !) d’y rester ensuite pour la semaine complète. Suite à de nombreux changements de réservation puis finalement de défections, ne se retrouvent à Guillaumes le samedi que ceux qui doivent y passer la semaine, plus Jacky et Soledad qui resteront trois jours. Trois courageux ont décidé de nous rejoindre uniquement le dimanche.
Nos animateurs, Aurore et Daniel, vont donc reconnaître le samedi la randonnée qu’ils proposent pour le dimanche. Véro, Dominique et David arrivent très tôt de Nice le dimanche matin. Nous les accueillons avec un bon petit déjeuner. Nous voilà tous en forme pour attaquer la journée.
Nous démarrons la rando sous un beau soleil, à partir du parking au-dessus de la Cantonnière à Estenc. La neige, qui n’est pas tombée en abondance cette saison, est tout de même suffisante pour pratiquer la raquette. Nous cheminons tranquillement dans un environnement magnifique. Le sentier nous gratifie de paysages immaculés « façon meringue » de toute beauté. Nous longeons de très beaux mélèzins où vivent tétras lyres et blanchons, en route vers les plateaux sauvages qui commandent l’accès au col de Sanguinière. Sur cet itinéraire, le Parc national du Mercantour a souhaité favoriser la quiétude des tétras-lyre en période hivernale. Un balisage a été mis en place incitant à contourner les zones de quiétude, contribuant ainsi à la survie de cette espèce durant l’hiver. Nous poursuivons notre ascension au-dessus des derniers mélèzes jusqu’à la cabane pastorale (2 300 m) construite en 2002, affectée à l’usage exclusif des services forestiers. C’est là que certains s’arrêtent et attendent les plus sportifs qui continuent un peu le chemin jusqu’à approcher le fond du cirque de Sanguinière entouré de hautes cimes rocheuses, avant de revenir à la cabane pour y partager un casse-croûte bien mérité. Merci David de nous offrir un verre de muscat de Rivesaltes très apprécié à cette altitude. Nous remettons un peu de crème solaire sur nos visages car le soleil est bien présent, et nous prenons le chemin du retour, théâtre de quelques glissades sans conséquence, qui prêtent évidemment à rire.
Nous revenons aux appartements où nous attend Pierre, notre pauvre Président éclopé. Nous offrons une boisson à notre trio de choc qui doit redescendre sur le littoral et ceux qui restent sur place, après une bonne douche revitalisante, entament qui une partie de belote, qui une partie de Scrabble avant un bon dîner. La belle vie, quoi !